En cette Journée Internationale des Droits des Femmes, deux collaboratrices inspirantes de Go Concept prennent la parole afin de vous raconter leur parcours, vous livrer leur vision de leur métier et vous adresser quelques conseils inspirés de leur expérience. Découvrez ci-dessous les interviews croisées de Corinne Cassini (Directrice Régionale – Alpes) et Marie-Anne Delorme (Ingénieur Consultante – Canada).

 

Bonjour, pouvez-vous présenter votre parcours professionnel, votre arrivée au sein du Groupe et décrire votre fonction actuelle ?

Corinne Cassini : Bonjour, j’ai 23 ans d’expérience professionnelle dans le domaine du génie industriel.
Suite à mon doctorat en chimie analytique, j’ai été recrutée par une société grenobloise dans le secteur de la microélectronique. Au cours de mes 16 années passées dans cette société, j’ai occupé différents postes : ingénieure R&D, responsable service prototyping, responsable supply chain et responsable d’unité autonome de production.

En 2017, j’ai quitté la région grenobloise pour le cantal. J’avais toujours eu le souhait de créer ma société, ce que j’ai fait. J’ai créé une société dans le domaine de la formation professionnelle pour adultes.

De retour en 2019 dans la région grenobloise, j’ai rencontré Go Concept : j’ai été recrutée en tant que consultante et j’ai effectué 3 mandats pour un de nos clients : 2 mandats en tant que manager de transition et 1 mandat en tant que chef de projet industriel.
Début 2020, je suis devenue ambassadrice business puis j’ai rejoint le staff de la BU grenobloise en tant que directrice au mois de mai.

Marie-Anne Delorme : Je suis de formation ingénieure biomédicale avec spécialisation en traitement d’images de Grenoble INP Phelma. J’ai réalisé un double diplôme en échange de 2 ans avec l’école Polytechnique de Montréal (Polymtl) au Canada.

À la fin de mes études, j’ai décidé de rester au Canada pour mes premières expériences professionnelles. J’ai travaillé une année dans une start-up de logiciel en cardiologie. J’ai vraiment apprécié mon travail chez eux, les fondateurs m’ont fait confiance dès le premier jour et j’ai eu énormément de responsabilités très rapidement. Malheureusement, l’entreprise s’est faite rachetée et j’ai dû changer d’emploi.

J’ai rencontré Go Concept à une journée des entreprises de Polymtl. Ils m’ont proposé un mandat de développeur logiciel dans une entreprise de robotique médical. J’ai réalisé les entretiens et le sujet de projet m’inspirait. En l’espace de quelques jours, c’était parti, j’étais devenu une consultante Go Concept !

Cela fait maintenant un peu plus d’un an que je suis avec le groupe Go Concept (Octobre 2019). Je suis toujours en mandat avec mon premier client. Mes fonctions sont variées : je développe des logiciels, j’écris des documents techniques en lien avec les normes médicales et je suis également Scrum Master d’une équipe chez le client.

 

Comment se traduit l’égalité professionnelle au sein de Go Concept ?

CC : Il n’y a pas d’inégalité professionnelle au sein de Go. En revanche, la proportion de femmes dans les domaines scientifiques est malheureusement encore basse, ce qui génère des difficultés à recruter des femmes et conduit à un faible pourcentage de femmes au sein de l’effectif de nos consultants. Cependant, notre staff grenoblois est 100 % féminin !

Consultez l’index Femmes-Hommes 2020 du Groupe en cliquant ici.

 

Quels sont les challenges qui vous animent au quotidien ?

CC : Je dirais le développement de la Business Unit, le fait de donner les axes stratégiques et la direction à suivre au staff. Évidemment, cela va de pair avec l’évolution des collaborateurs : garantir leur bien-être au sein de la BU, dans leurs mandats et les accompagner dans leur montée en compétence sur le métier de consultant.

M-AD : J’aime beaucoup la collaboration avec le client au jour le jour. Actuellement, je travaille sur un projet d’une cinquantaine de personnes séparées en 8 équipes. Je passe beaucoup de temps à communiquer et coordonner les dépendances de mon équipe avec le reste du projet.

Mon deuxième challenge est le domaine d’application. Le médical est très normé. Même si nous sommes rapides pour développer, toute la phase de vérification, validation et documentation prend une grande partie des projets. Il faut savoir s’adapter et moduler son travail suivant la phase du projet.

 

Selon vous, quelles sont les qualités nécessaires à votre poste ? 

CC : Le leadership : savoir fédérer son équipe et lui donner une direction.

L’écoute de ses collaborateurs pour leur montée en compétences, comprendre leurs attentes. Vis-à-vis du client également, il faut être capable de bien comprendre ses besoins pour y répondre de la manière la plus pertinente.

Être juste au quotidien : d’un point de vue management, pour que nos décisions soient universelles et applicables à l’ensemble de la BU.

La résilience : ce métier peut être vécu comme un ascenseur émotionnel, parfois ça va fonctionner et on est tout en haut, mais parfois il faut aussi savoir rebondir !

M-AD : L’adaptabilité principalement. D’une part pour mon client actuel, qui travaille en agilité, où nous pouvons changer de projet à tout moment. Et d’autre part, lors d’un changement de mandat avec Go Concept, pour pouvoir aider notre client le plus rapidement possible.

En second, je dirais la communication et le travail d’équipe. Comme je suis actuellement scrum master, j’anime la plupart des meetings et je dois m’assurer de communiquer et faire remonter tout facteur bloquant ou dépendance que mon équipe aurait.

 

Rencontrez-vous encore dans votre quotidien des difficultés ou des inégalités par rapport à la parité homme femme ?

CC : La seule difficulté réside dans le recrutement de femmes ingénieures. Il est vrai qu’elles sont sous-représentées dans ce secteur.

M-AD : Je ne rencontre pas de difficultés particulières. Il est vrai que dans mon domaine actuel (développement logiciel) il y a plus d’hommes que de femmes (je pense que dans le groupe logiciel de mon client actuel, nous devons être 5-6 développeuses pour une vingtaine de développeurs) mais cela n’introduit pas d’inégalités notables.

 

Avez-vous un message ou un conseil à faire passer aux personnes qui débuteraient leur carrière ?

CC : Osez, ne vous mettez pas de freins.
Explorez plusieurs secteurs d’activité.
Soyez fier et heureux de votre travail.
Challengez vous au quotidien pour monter en compétences.

M-AD : Ne pas hésiter à se lancer dans le bain. Il ne faut pas s’arrêter à nos compétences techniques et à nos années d’expérience lors de nos recherches d’emploi mais plus s’accrocher à notre motivation et à notre détermination à apprendre.

Je ne l’ai pas dit plus haut, mais lors de l’entretien de mon premier emploi, j’ai mis beaucoup de temps avant de postuler car je n’avais aucune des compétences techniques demandées sur la fiche d’emploi. J’ai tout de même sauté le pas car le domaine applicatif et l’ensemble du poste ont été un coup de cœur. J’ai su démontrer pendant l’entretien ma motivation et ma capacité à m’adapter rapidement et ils n’ont pas regretté leur choix !

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